Aujourd'hui, en cours, on a découvert que Patrice avait une lordose lombaire très, mais alors très prononcée (autrement dit qu'il avait des fesses tellement rebondies que même Jennifer Lopez elle a l'air d'un garçonnet de 8 ans à côté) et que moi, j'ai un vestige très, mais alors très présent de la queue de nos ancêtres les singes...
Je suis un petit animal et Doudou a le cul rebondi. On en apprend, de choses, à l'école...
D'ailleurs, ça me fait penser à quelque chose. En attendant l'Homme-Aux-Fesses-Cambrées à la sortie de son massage taï (Monsieur ne s'embête pas)(on entame tranquillement notre budget de février)(no soucy), je lisais dans Elle Québec un article sur ces couples modernes qui décident de vivre séparément. Chacun son toit afin de garder intacte la passion des premiers jours. Ne pas tomber dans la routine. Préserver et entretenir son jardin secret. Face à tous ces couples qui se séparent, c'est selon Elle la seule façon réaliste de rester ensemble.
Ok.
Bon.
Nous voilà bien dans l'embarras, Mari d'Amour et moi.
Non seulement nous vivons ensemble (ouh, les ringards, ouhhhhh!) mais en plus, nous étudions ensemble. C'est à dire que nous passons le plus clair de notre temps à quelques mètres de distance l'un de l'autre. Nous nous levons ensemble. Nous déjeunons ensemble. Nous faisons le trajet ensemble. Nous étudions ensemble... et ça me plait. Je considère que j'ai beaucoup de chance de passer ces moments privilégiés avec Patrice. Je sais que c'est transitoire, et j'en suis d'ailleurs heureuse, mais j'avoue, (honte, honte) que j'aime être avec lui. J'aime échanger sur toutes ces nouvelles choses que nous apprenons, et j'apprécie énormément d'évoluer avec lui. Peut être que dans moins d'un an, nous divorcerons. Peut être que dans 6 mois, je n'en pourrai plus et je lui jetterai de l'huile à massage dessus pendant qu'il essayera de m'étouffer avec ses chartes musculaires. Peut être. En tous cas, je crois que j'ai rarement été aussi heureuse qu'aujourd'hui. Comme dirait l'autre, on a tort de chercher le chemin qui mène au bonheur, parce que le bonheur, c'est le chemin. (moi non plus je comprends pas très bien ce qu'il voulait dire mais c'est beau)
Et puis de toutes façons, j'ai décidé qu'ayant un reste de queue, tous ces problèmes existentiels me passaient sous la truffe, nom d'un setter irlandais.
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