Surtout quand on peut lui tirer dessus, d'ailleurs... La période de chasse commence dès septembre, avec des semaines réservées à la chasse à l'arbalète, puis au fusil, puis à la carabine, puis à la kalachnikov, puis au char d'assault, etc. La chasse à l'arbalète, de premier abord et d'après le nom, ça parait noble, loyal, beau presque. Une émouvante communion de l'Homme et de la Nature, l'épopée du Chasseur luttant d'égal à égal avec la Bête Sauvage...
Et en effet...
Le Chasseur, stoïque, passe des heures à guetter sa proie (bien au chaud dans sa cachette full equiped, avec mini-frigo et lecteur DVD), jusqu'au beau matin où ô chance, ô gloire à toi Diane Chasseresse, un chevreuil se promene devant la traque (à l'endroit précis où le Chasseur dépose des pommes et des carottes dès trois mois avant l'ouverture de la chasse)
Le Chasseur, n'écoutant que son courage, reste alors planqué dans sa cabane et colle une flèche en titane à tête chercheuse au beau milieu du front de son copain le chevreuil (ça fait quand même trois mois qu'ils se connaissent)... Pour être sûr de ne pas faire souffrir sa proie inutilement (car il a une âme sensible qui s'élève contre la cruauté inutile), le chasseur a équipé son arbalète d'un viseur laser...
C'est beau le sport, non?

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