Lorsqu'un français est en colère contre quelqu'un (nommons le X) plusieurs choix s'offrent à lui:
- proposer à X d'aller se soulager aux toilettes
- dénigrer les orientations sexuelles de X (héhé)
- insinuer que X a des pratiques intimes faisant le bonheur des fabricants de crèmes anti-hémorroïdes
- suggérer à X d'aller se livrer à des actes incestueux avec sa mère
Le québécois, lui, ne s'occupe pas de toilettes, laisse les mamans tranquilles, et ne s'intéresse pas aux parties personnelles de son adversaires.
Non, le québécois possède LES injures suprêmes.
Hostie.
Tabernacle.
Christ (prononcé "crisse")
Cââââââââlice.
et même, quand il est très, mais alors très en colère...
attention les oreilles.... j'ose même pas le dire tellement c'est vulgaire...
CIBOIRE!
(pfiu, ça y est, je l'ai dit, mais j'en suis encore toute pantelante...)
Même que tous ces vilains mots, on peut les combiner à l'envi:
Par exemple, si je n'aime pas Jean-David, mais alors vraiment pas, je pourrais dire
"Tabernac' d'hostie de câââââââlice de Dji-Di" ou bien "Hostie de criss' de tabernac de Dji-Di'; ou encore "Ciboire de crisse d'hostie de Dji-Di"
On peut même les conjuguer, tiens: J'm'en câlice en criss' c'te de tabernac' de Dji-Di"
"Dji-Di, ciboire, j'm'en crisse de ton hostie d'câlice d'histoire"
fait que, un québécois en colère, ça crisse énormément.
(Pour ce qui est des toilettes, ce n'est pas tout à fait vrai. Les québécois aussi sont un peu scatologiques, et aiment bien proposer de manger de la marde. Oui oui, de la mArde. Cochons de québécois.)
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