mardi 27 octobre 2009

Dans notre nouveau nid d'amour...

...comme dans toutes les demeures du Québec, il y a un détecteur incendie, pour éviter de "passer au feu". Il faut dire que 99% des maisons et des immeubles sont bâties avec une charpente en bois, donc on ne rigole pas avec ces choses là.

La nuit de notre arrivée, après une grosse journée de déménagement (trois valises et quelques bricoles), des petits rigolos ont décidé de vérifier que notre détecteur fonctionnait bien. A cinq heures du mat'. Braves petits.

L'expérience nous a appris plein de choses sur nos comportements.  En cas de danger imminent, Patrice et son flegme légendaire se précipiteront "tranquillement pas vite". Rien ne sert de s'affoler, il faut partir à point, c'est à dire après avoir mis ses chaussettes, sa petite laine, et puis éventuellement s'être brossé les dents. Patrice n'est pas lent, il est prévoyant, c'est différent. Quant à moi, je suis programmée pour dormir de 22h30 à 6h15, et l'alarme qui contrariera mes plans n'est pas encore née. Autant dire que l'instinct de survie, perso, je connais pas.

1 h 32min 43 plus tard, une fois jetés dehors, vifs et rapides comme l'éclair donc,  nous avons fait connaissance avec tous nos voisins:  celui qui portent des pyjamas avec des caribous de noël, celui qui se réchauffent à grandes lampées de whisky, celle qui sauve son nounours préféré, ceux qui ont tellement d'enfants qu'ils ne savent plus si le compte y est, etc. On peut dire que par rapport à notre ancien appartement, c'est pas exactement les mêmes voisins. Plus...comment dire? Métissés?

En gros, notre nouveau quartier est nettement plus populaire, mais je préfère, c'est plus vivant. Et puis ça sent bon dans les couloirs quand on rentre...




(Les pompiers canadiens sont nettement moins sexy que leurs confrères français... je pense notamment à toi, ô Pompier de la fnac de Strasbourg, toi qui a fait battre mon coeur pendant de si nombreuses années... Toi à qui j'ai toujours adressé mon plus beau sourire, tu sais bien, celui qui me donne l'air un peu niais... Toi pour qui j'ai inlassablement gravi les escalators bourrés de monde.. Toi dont je connaissais l'emploi du temps par coeur... Contrairement à ce qui tu as pu croire quand tu me voyais passer en rougissant et en gloussant, je ne suis pas (entièrement) autiste. J'étais juste subjuguée par tes fesses rebondies dans ton petit uniforme moulant... 

Bon, ok,ok je vais me faire une petite camomille, ça devrait me calmer.)

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