Poutine et paté chinois.

En l'espace d'un week end, nous sommes devenus québécois (et nous avons pris 8 livres): poutine le vendredi, paté chinois le samedi.

La poutine, c'est une institution ici (et rien qu'ici). Frites, sauce brune et "fromage en grains" qui fait kouitch kouitch sous la dent, y'a pas, même dans le concept c'est pas appétissant, faut être né sur les rives du St Laurent pour aimer ça.

MAIS cette poutine nous a été préparée avec amour par notre grand copain Sylvain, celui qui est chumy chumy avec Patrice. (Toujours partants pour se masser les grands fessiers, ces deux là...) Et comme Sylvain a une merveilleuse petite famille et un coeur grand comme ça, et bien je crois pouvoir affirmer qu'on a mangé la meilleure poutine du Québec. Alors bon, d'accord, je passe mon tour de poutine pour les 99 ans à venir, mais j'ai vraiment adoré cette leçon culinaire québécoise. Surtout qu'après on est allé jouer aux quilles et qu'on a bien rigolé (ici, on joue aux quilles et pas au bowling, c'est pour la défense du français)(Et on joue au pool et pas au billard, c'est pour... euh?)

Autre spécialité québécoise, le paté chinois. Ca ressemble fort à un hachis parmentier, sauf que ça s'appelle paté chinois. Ce que j'ai préféré dans le paté chinois, c'est le pain aux noix et la délicieuse tarte aux pommes qui suivaient. Ma nouvelle chum de fille, elle cuisine trop trop bien. Comme en plus elle est fan d'Ani Difranco, je crois qu'on peut dire que je suis amoureuse d'elle.

Ca tombe bien, Doudou a décidé que le chum de ma chum de fille (le mec de ma cop'), c'était sa nouvelle idole. L'ancienne, c'était l'Homme du Mobitour, celui qui a été de Bretagne en Egypte sur sa mob' (respect man). Le nouveau, là, il a été du Canada au Canada, sur son vélo. De l'Est du Canada à l'Ouest du Canada. Soit 4500km à vélo. (respect again)

Ce genre de trucs, ça coupe court à tout complexe de supériorité: après ça, difficile de frimer parce qu'un jour, t'as couru 40 bornes. Youhou, trop fort. Après tout, il en a parcouru 4460 de plus à peine, et à vélo, petit joueur...