A la pause, Patrice racontait des niaiseries, comme d'habitude, et tout le monde rigolait, comme d'habitude.
Catherine, (l'autre, pas moi) a hoché la tête en disant "Ah la la, Patrice, t'as pas d'allure, t'as pas d'allure!"
Expression interchangeable en québécois avec "Ca n'a pas de bon sens", "Benvoyondon", ou encore "Cââââline de bean de maudit français" (quoique la dernière est déjà plus toffe)
Rien de bien méchant donc, sauf que... depuis l'arrivée du froid, Doudou et moi sommes fidèles à notre "look". Nos vêtements proviennent à 99% de friperies, de seconde main, de l'Armée du Salut, d'attaques de mamies sans défense, etc. Autant dire que le tout est d'un plus bel effet, trop grand, trop petit, trop étroit, trop criard, trop ringard, trop... tout.
"Fait que", on peut dire que Cat a touché un point sensible.
lundi 30 novembre 2009
dimanche 29 novembre 2009
Dictionnaire franco-québécois, chapter 1
Le Canada possède deux langues officielles, le français et l'anglais, mais hors Québec, l'anglais prédomine largement. Les langues non officielles, chinois en tête, sont en passe d'être plus répandues que le français, qui est la langue maternelle de moins d'un canadien sur six.
Au Québec, la population est très largement francophone, et de nombreuses mesures, dont la fameuse loi 101 sont prises pour lutter contre la montée de l'anglais: les autres provinces s'en moquent, les jeunes ne veulent plus l'apprendre, les montréalais l'oublient... Autant dire que la langue française, c'est un sujet qui fâche, ou tout du moins qui ne laisse pas indifférent...
Par rapport à nous autres, Maudits Français, les québécois sont rarement neutres. Une des réactions les plus courantes est de s'exclamer : on parle mal, nous z'aut'. C'est vrai que la différence entre notre français et leur québécois est nettement perceptible. Au début, soyons honnête, on ricane un peu, mais ça passe vite (même si ça revient souvent, personne n'est parfait)
Voyons tout d'abord quelques caractéristiques de l'accent québécois, accent particulièrement savoureux:
- Le son [oi] se prononce [oé]: "Et toi, comment ça va?" devient "et toé, comment ça va-tu?"
- On rajoute des "tu", partout. "Tu veux-tu v'nir souper, à soir?", C'est-tu ben vrai?" et comble du vice "Voulez-vous-tu prendre une marche avec nous?"
- Le son [a] se transforme en [ô], notamment dans "là, là, tu vois, je suis tannée" qu'on prononcera "lô, lôô, ch'suis tânnée"
- Les fins des mots sont fréquemment élidées: un biologiste devient un biologiss, "c'est correct devient c'est correk" (= c'est bien, c'est passable, c'est vraiment excellent),
- Par souci d'équité, les consonnes disparues réapparaissent de façon aléatoire: "L'artiste qui a tout fait par ici a fait du beau travail" devient l'artisss qui a toutte faitte par icitte a faitte de la belle job", "il fait froid, j'me tiens pas droit et j'ai attrapé le hoquet" devient 'fait frette, j'suis pas drette et à c't'heure, j'ai pogné le hoquette"
- On ajoute des mots inutiles, dont y'a pas personne qui a besoin mais c'est pas grave, avec ou sans, il se passera pas rien, parce que des risques, y'en a pas pantoute.
- Tous les mots sont au féminin (sauf ceux qui le sont réellement): une appareil, une job, une orteil, une avion MAIS un expérience, un idée. Plus perturbant mais un peu plus rare quand même, les mots qui changent de genre au cours d'une même phrase: "La bus-là, il est-tu en retard?"
- On utilise des tournures qui font mal aux oreilles: "Quand qu'on mange de la crème molle, il faut faire vite pour pas s'en pogner d'partout", la fille que je vous parle, elle est top-shapée", "la façon que la question est posée, y'a pas personne qui va pouvoir répondre"
-On ne dit pas "d'taleur" mais "à un madné" (à un moment donné)
- Un célibataire habite tout seul "chez eux", et pourra donc proposer "on prend-tu un verre chez nous?"
- Les pluriels irréguliers font moins leurs intéressants, et on va arrêter tout de suite de monter sur nos grands chevals, ok?
- parce que si on prendrait tout à la lettre, si on ferait tout le temps attention avec les subjonctifs, et tout ça, on aurait pas fini de se casser la tête.
- "si" pour répondre à une question négative n'existe pas. D'où des dialogues obscurs:
Française: - T'en veux plus (de ton délicieux souper que j'ai mis deux plombes à préparer)?
Québécois:- Oui.
F: - Ok, même pas vexée, non, non, sérieux; allez! je débarrasse ton assiette.
Q: - Non, non, je vais finir.
F: - Mais tu viens de dire que tu n'en voulais plus?
Q: - Oui, oui!
F: - Benvoyondon, fous-toi de ma gueule, en plus!
fait que, parfois, on comprend pas tout ce qu'on nous raconte, alors on sourit. (et on sourit beaucoup)
Quelques remarques pour finir...
Il nous est très difficile de comprendre les sketchs d'humoristes, pardon, d'humoriss québécois.
A Montréal, les gens ont beaucoup moins d'accent qu'à Sherbrooke.
Les Québécois qui reviennent de France avec "l'accent de là-bas" sont très mal perçus. Natacha St Pierre et Stéphane Rousseau en sont de bons exemples.
Le joual, en plus d'être incompréhensible, est un terrain miné.
Ma normande de grand-mère me contait que les canadiens du Débarquement parlaient comme ses grands parents.
Au Québec, la population est très largement francophone, et de nombreuses mesures, dont la fameuse loi 101 sont prises pour lutter contre la montée de l'anglais: les autres provinces s'en moquent, les jeunes ne veulent plus l'apprendre, les montréalais l'oublient... Autant dire que la langue française, c'est un sujet qui fâche, ou tout du moins qui ne laisse pas indifférent...
Par rapport à nous autres, Maudits Français, les québécois sont rarement neutres. Une des réactions les plus courantes est de s'exclamer : on parle mal, nous z'aut'. C'est vrai que la différence entre notre français et leur québécois est nettement perceptible. Au début, soyons honnête, on ricane un peu, mais ça passe vite (même si ça revient souvent, personne n'est parfait)
Voyons tout d'abord quelques caractéristiques de l'accent québécois, accent particulièrement savoureux:
- Le son [oi] se prononce [oé]: "Et toi, comment ça va?" devient "et toé, comment ça va-tu?"
- On rajoute des "tu", partout. "Tu veux-tu v'nir souper, à soir?", C'est-tu ben vrai?" et comble du vice "Voulez-vous-tu prendre une marche avec nous?"
- Le son [a] se transforme en [ô], notamment dans "là, là, tu vois, je suis tannée" qu'on prononcera "lô, lôô, ch'suis tânnée"
- Les fins des mots sont fréquemment élidées: un biologiste devient un biologiss, "c'est correct devient c'est correk" (= c'est bien, c'est passable, c'est vraiment excellent),
- Par souci d'équité, les consonnes disparues réapparaissent de façon aléatoire: "L'artiste qui a tout fait par ici a fait du beau travail" devient l'artisss qui a toutte faitte par icitte a faitte de la belle job", "il fait froid, j'me tiens pas droit et j'ai attrapé le hoquet" devient 'fait frette, j'suis pas drette et à c't'heure, j'ai pogné le hoquette"
- On ajoute des mots inutiles, dont y'a pas personne qui a besoin mais c'est pas grave, avec ou sans, il se passera pas rien, parce que des risques, y'en a pas pantoute.
- Tous les mots sont au féminin (sauf ceux qui le sont réellement): une appareil, une job, une orteil, une avion MAIS un expérience, un idée. Plus perturbant mais un peu plus rare quand même, les mots qui changent de genre au cours d'une même phrase: "La bus-là, il est-tu en retard?"
- On utilise des tournures qui font mal aux oreilles: "Quand qu'on mange de la crème molle, il faut faire vite pour pas s'en pogner d'partout", la fille que je vous parle, elle est top-shapée", "la façon que la question est posée, y'a pas personne qui va pouvoir répondre"
-On ne dit pas "d'taleur" mais "à un madné" (à un moment donné)
- Un célibataire habite tout seul "chez eux", et pourra donc proposer "on prend-tu un verre chez nous?"
- Les pluriels irréguliers font moins leurs intéressants, et on va arrêter tout de suite de monter sur nos grands chevals, ok?
- parce que si on prendrait tout à la lettre, si on ferait tout le temps attention avec les subjonctifs, et tout ça, on aurait pas fini de se casser la tête.
- "si" pour répondre à une question négative n'existe pas. D'où des dialogues obscurs:
Française: - T'en veux plus (de ton délicieux souper que j'ai mis deux plombes à préparer)?
Québécois:- Oui.
F: - Ok, même pas vexée, non, non, sérieux; allez! je débarrasse ton assiette.
Q: - Non, non, je vais finir.
F: - Mais tu viens de dire que tu n'en voulais plus?
Q: - Oui, oui!
F: - Benvoyondon, fous-toi de ma gueule, en plus!
fait que, parfois, on comprend pas tout ce qu'on nous raconte, alors on sourit. (et on sourit beaucoup)
Quelques remarques pour finir...
Il nous est très difficile de comprendre les sketchs d'humoristes, pardon, d'humoriss québécois.
A Montréal, les gens ont beaucoup moins d'accent qu'à Sherbrooke.
Les Québécois qui reviennent de France avec "l'accent de là-bas" sont très mal perçus. Natacha St Pierre et Stéphane Rousseau en sont de bons exemples.
Le joual, en plus d'être incompréhensible, est un terrain miné.
Ma normande de grand-mère me contait que les canadiens du Débarquement parlaient comme ses grands parents.
samedi 28 novembre 2009
La Belle Province
Sylvain, le grand chum de Patrice, nous a offert un carnet de réductions pour tout un tas de places de Sherbrooke: grâce à lui, nous découvrons plein d'endroits dans lesquels nous ne serions sans doute jamais allés, faute de moyens. Aujourd'hui, en sortant de notre cours de yoga (Patrice aussi est adepte, si si!), on s'est demandé de quels éléments nutritifs nos corps pouvaient avoir besoin pour libérer leurs chakras. Doudou a proposé du tofu à la vapeur, moi j'étais plutôt partante pour une salade de germes de soja, alors on a décidé de couper la poire (biologique) en deux, et d'aller dîner à la Belle Province.
La Belle Province, c'est la version québécoise du MacDo, en plus roots. Hamburgers, frites, coca, mais aussi poutine*, smoked meat etc. Un jour, en 2001, il y a eu un légume qui est entré dans l'établissement, mais depuis, les employés veillent, ce genre de trucs, ça pourrait détruire leur réputation. C'est local, avec un petit côté authentique et populaire. Une déco tout en néon, une serveuse qui nous demande gentiment si on vient vraiment de France, les papis et les mamis qui ont du ketchup qui coule sur le menton. Une bonne expérience...
Le problème, c'est qu'en sortant, soit on se lave les cheveux et on se désinfecte à l'eau de javel, soit on est condamné à traîner une infâme odeur de graillon partout où on met les pieds.
*Il y a même une version italienne de la poutine. La poutine, pour les novices en gastronomie québécoise, est un mélange de frites nageant dans une sauce brune, le tout recouvert de fromage en grains qui fait couic couic quand on essaye de le croquer. Et pour la touche italienne, on rajoute à ce délice de la sauce tomate sucrée, de la viande hachée, et on s'arrange pour frire le tout. Ma qué delicioso!
La Belle Province, c'est la version québécoise du MacDo, en plus roots. Hamburgers, frites, coca, mais aussi poutine*, smoked meat etc. Un jour, en 2001, il y a eu un légume qui est entré dans l'établissement, mais depuis, les employés veillent, ce genre de trucs, ça pourrait détruire leur réputation. C'est local, avec un petit côté authentique et populaire. Une déco tout en néon, une serveuse qui nous demande gentiment si on vient vraiment de France, les papis et les mamis qui ont du ketchup qui coule sur le menton. Une bonne expérience...
Le problème, c'est qu'en sortant, soit on se lave les cheveux et on se désinfecte à l'eau de javel, soit on est condamné à traîner une infâme odeur de graillon partout où on met les pieds.
*Il y a même une version italienne de la poutine. La poutine, pour les novices en gastronomie québécoise, est un mélange de frites nageant dans une sauce brune, le tout recouvert de fromage en grains qui fait couic couic quand on essaye de le croquer. Et pour la touche italienne, on rajoute à ce délice de la sauce tomate sucrée, de la viande hachée, et on s'arrange pour frire le tout. Ma qué delicioso!
Where 's the snow?
Nous sommes fin novembre, et les températures sont toujours raisonnables (4° ce matin). Nous ne grattons qu'occasionnellement le pare-brise de la voiture (bon, d'accord, Patrice ne gratte qu'occasionnellement) et nous n'avons toujours pas pu tester nos bottes kamik, les bottes des trappeurs du Grand Nord.
Pourtant, tout le monde est prêt, les épiceries vendent des tonnes de sel à déneiger, les abris à voiture ont tous été montés, les tires d'hiver (pneus neige) installés...
Il paraît que c'est le plus bel automne depuis des années. Personnellement, j'attends la neige avec impatience ( parce que tant qu'à être blancs comme des aspirine, autant que ce soit pour une bonne raison)

Pourtant, tout le monde est prêt, les épiceries vendent des tonnes de sel à déneiger, les abris à voiture ont tous été montés, les tires d'hiver (pneus neige) installés...
Il paraît que c'est le plus bel automne depuis des années. Personnellement, j'attends la neige avec impatience ( parce que tant qu'à être blancs comme des aspirine, autant que ce soit pour une bonne raison)
jeudi 26 novembre 2009
Etude clinique
Prenons un groupe de sujets québécois et un groupe de sujets français.
Déposons entre les deux groupes un verre d'eau.
Comparons à présent les réactions des deux groupes.
Après 30 secondes:
Québécois: Taberhouette, un verre à moitié plein, ça c'est une crisse de chance!
Francais: Bah, un verre à moitié vide, trop nul...
Après 3 minutes:
Québécois: Trouvons une solution pour remplir le verre à ras bord, toi, toi et toi dans un groupe, nous autre ensemble, braimstorming dans 30 min, go go GO.
Français: C'est inadmissible, on nous ment,on nous exploite, montons un syndicat pour défendre les droits des verres à êtres pleins, GREVE GENERALE
Apres 3 mois:
Les québécois ont fondé la société Verre d'O, qui propose différents types de distributeurs d'eau réfrigérée, disponibles en plusieurs coloris, plusieurs formats, avec option de livraison à domicile.
Les français ont rédigé un essai sur la quantique du verre vide, qui met en lumière l'évolution du boire dans nos sociétés occidentales à la lumière de l'enseignement dadaïste (Edition du Seuil, 3000 pages)
(le Président de la République a quant à lui fait huit intervention télévisées aux heures de grande écoute pour traiter du problème)
Entre les deux approches, mon coeur balance. Les québécois manquent peut être parfois de réflexion, les français d'action...
Finalement, Mister President de la French Republic a tout compris...
Déposons entre les deux groupes un verre d'eau.
Comparons à présent les réactions des deux groupes.
Après 30 secondes:
Québécois: Taberhouette, un verre à moitié plein, ça c'est une crisse de chance!
Francais: Bah, un verre à moitié vide, trop nul...
Après 3 minutes:
Québécois: Trouvons une solution pour remplir le verre à ras bord, toi, toi et toi dans un groupe, nous autre ensemble, braimstorming dans 30 min, go go GO.
Français: C'est inadmissible, on nous ment,on nous exploite, montons un syndicat pour défendre les droits des verres à êtres pleins, GREVE GENERALE
Apres 3 mois:
Les québécois ont fondé la société Verre d'O, qui propose différents types de distributeurs d'eau réfrigérée, disponibles en plusieurs coloris, plusieurs formats, avec option de livraison à domicile.
Les français ont rédigé un essai sur la quantique du verre vide, qui met en lumière l'évolution du boire dans nos sociétés occidentales à la lumière de l'enseignement dadaïste (Edition du Seuil, 3000 pages)
(le Président de la République a quant à lui fait huit intervention télévisées aux heures de grande écoute pour traiter du problème)
Entre les deux approches, mon coeur balance. Les québécois manquent peut être parfois de réflexion, les français d'action...
Finalement, Mister President de la French Republic a tout compris...
Resto du Coeur
Julie nous a donné trois pots de sauce à spaghetti, des oranges et des citrons.
Sylvain nous invite à manger une fois par semaine.
Julie (l'autre) nous a offert des betteraves en conserve.
France nous a fait un petit paquet de bonbons.
Mike (cheers to you, what a beautiful day today!) nous a préparé son fameux sucre à la crème.
Lina nous régale de caralemos et autre chocolats à toutes les pauses.
Caroline nous a mitonné un tajine au poulet et au citron.
Catherine (l'autre) me propose souvent de partager son repas de midi.
Je ne vois que deux possibilités: soit on fait vraiment pitié, soit les québécois sont vraiment généreux...
Sylvain nous invite à manger une fois par semaine.
Julie (l'autre) nous a offert des betteraves en conserve.
France nous a fait un petit paquet de bonbons.
Mike (cheers to you, what a beautiful day today!) nous a préparé son fameux sucre à la crème.
Lina nous régale de caralemos et autre chocolats à toutes les pauses.
Caroline nous a mitonné un tajine au poulet et au citron.
Catherine (l'autre) me propose souvent de partager son repas de midi.
Je ne vois que deux possibilités: soit on fait vraiment pitié, soit les québécois sont vraiment généreux...
mercredi 25 novembre 2009
mardi 24 novembre 2009
Hockey on ice
Patrice a écouté du hockey à la télévision (ici, on écoute la télé)(faudrait que je me renseigne pour savoir si on regarde la radio)
Au hockey, les joueurs ont le droit de se battre. Les arbitres font un cercle autour des adversaires et attendent. Si personne ne tombe, la bataille continue.
Un sport tout en subtilité et en raffinement
Au hockey, les joueurs ont le droit de se battre. Les arbitres font un cercle autour des adversaires et attendent. Si personne ne tombe, la bataille continue.
Un sport tout en subtilité et en raffinement
vendredi 20 novembre 2009
Boston
Boston est une ville de gens intelligents à l'accent britannique.
Dans notre programme, nous devions aller visiter Harvard, le Massachussetts Institute of Technology, nous imprégner de l'histoire des Etats Unis en suivant le Freedom Trail, admirer le balcon de l'Old State House où a été lue pour la première fois la Déclaration d'Indépendance en 1776, flâner dans le port de la célèbre Boston Tea Party, suivre les pas des esclaves en quête de liberté le long du Black Heritage Trail, etc, etc, etc.
Sauf qu'on a commencé notre périple à partir de North End, le quartier italien de Boston. Et qu'on est tombé sur Mike's Pastries. Avec Doudou, on a voté, et on a décidé de laisser la culture aux gens intelligents.
(heureusement, il y a une service de livraison de canoli par internet; juste là, mais ça marche pas pour la France, nananananère!)
(Quant à Ani!!!!!!!!!!!, je suis encore trop sous le coup de l'émotion pour pouvoir en parler)
Dans notre programme, nous devions aller visiter Harvard, le Massachussetts Institute of Technology, nous imprégner de l'histoire des Etats Unis en suivant le Freedom Trail, admirer le balcon de l'Old State House où a été lue pour la première fois la Déclaration d'Indépendance en 1776, flâner dans le port de la célèbre Boston Tea Party, suivre les pas des esclaves en quête de liberté le long du Black Heritage Trail, etc, etc, etc.
Sauf qu'on a commencé notre périple à partir de North End, le quartier italien de Boston. Et qu'on est tombé sur Mike's Pastries. Avec Doudou, on a voté, et on a décidé de laisser la culture aux gens intelligents.
(heureusement, il y a une service de livraison de canoli par internet; juste là, mais ça marche pas pour la France, nananananère!)
(Quant à Ani!!!!!!!!!!!, je suis encore trop sous le coup de l'émotion pour pouvoir en parler)
mercredi 18 novembre 2009
HELP!
Anatomie
Demain, on a un test important d'anatomie. On a donc décidé d'être sérieux et de réviser.
....
....
Finalement, on va boire des bières.
....
....
Finalement, on va boire des bières.
Opération Invasion

L' opération diabolique d'invasion des Ztazunis se poursuit tranquillement:
Récapitulatifs des opérations militaires:
1: Début de l'Offensive, juillet 2002: REUSSITE
2: Contre-Attaque del Sur, août 2002: REUSSITE
3: Opération Vengeance de Cuba, novembre 2008: SUCCES TOTAL
4: Opération Tempête de Neige, novembre 2009: quelques erreurs, mais OBJECTIF ATTEINT
A: Prise de positions antérieures de GI Cat, août 1997
B: Repérages de 007 Pat, juillet 1996
Le lapin est dans le sac, je répète, le lapin est dans le sac, ROGER.
(comme on peut le constater, j'ai suivi une formation très poussée en Nouvelles Technologies des Communications. L'Education Nationale, toujours à la pointe de la technologie)
lundi 16 novembre 2009
Yes we can!
Et oui, on l'a fait, on a réussi, on est trop forts, ne soyons pas modestes: bravo à nous, big up pour les aventuriers de l'extrême, hip hip hip hourra pour Doudou et moi, arriba arriba, et cheers to you, buddies, car....
Le commun des mortels, pour entrer aux Ztazunis, doit répondre à un petit questionnaire vert destiné à empêcher les très méchants de venir terrorrister les gentils ricains: Détenez vous de la drogue? Avez vous l'intention de commettre un crime? Planifiez vous d'agresser une grand mère tétraplégique?" et pleins d'autres questions pertinentes...(avant, les autorités américaines voulaient également savoir si on avait été impliqués dans les crimes nazis, mais il semblerait qu'il y ait eu prescription depuis)
Avec Doudou, on avait répété, on savait qu'il fallait dire noooooooooooooooo.
Tout allait bien jusqu'à la question "L'entrée aux USA vous a-t-elle déjà été refusée précédemment?"... Dilemme, dilemme: vaut-il mieux mentir ou dire la vérité? On a opté pour la vérité... Et heureusement, parce que le Mister Officer avait notre tentative d'invasion ratée sous les yeux, sur son écran d'ordinateur.
Autant dire que même si on a dorénavant un visa, on y est resté longtemps, à la frontière. Je crois que ça va nous suivre longtemps, cette histoire...
ON A FRANCHI LA FRONTIERE AMERICAINE!!!
Le commun des mortels, pour entrer aux Ztazunis, doit répondre à un petit questionnaire vert destiné à empêcher les très méchants de venir terrorrister les gentils ricains: Détenez vous de la drogue? Avez vous l'intention de commettre un crime? Planifiez vous d'agresser une grand mère tétraplégique?" et pleins d'autres questions pertinentes...(avant, les autorités américaines voulaient également savoir si on avait été impliqués dans les crimes nazis, mais il semblerait qu'il y ait eu prescription depuis)
Avec Doudou, on avait répété, on savait qu'il fallait dire noooooooooooooooo.
Tout allait bien jusqu'à la question "L'entrée aux USA vous a-t-elle déjà été refusée précédemment?"... Dilemme, dilemme: vaut-il mieux mentir ou dire la vérité? On a opté pour la vérité... Et heureusement, parce que le Mister Officer avait notre tentative d'invasion ratée sous les yeux, sur son écran d'ordinateur.
Autant dire que même si on a dorénavant un visa, on y est resté longtemps, à la frontière. Je crois que ça va nous suivre longtemps, cette histoire...
jeudi 12 novembre 2009
mercredi 11 novembre 2009
Au loup!
Garou, le chanteur à la voix qui fait peur, vient de Sherbrooke... Si si, même qu'il a fait crac crac badaboum avec la soeur d'une copine...
C'est pas de l'info sensationnelle, ça?
C'est pas de l'info sensationnelle, ça?
lundi 9 novembre 2009
Montré a-a-a-a-a-a-le
Trop trop trop trop bien... La Flûte Enchantée, trop trop trop trop bien.
Ok, mon vocabulaire est un peu limité, je vais essayer de faire mieux...
Donc:
Nous partîmes aux aurores vers la Ville Aux Milles Clochers... Le soleil s'élevait vigoureusement à l'horizon, annonçant une fin de semaine chaude et ensoleillée. N'écoutant que notre courage, nous essayâmes de nous sustenter chez le tavernier Tim Hortons, mais le fourbe n'est qu'un vil empoisonneur, seuls les gueux s'aventurent à manger les horribles Tim matin (saucisse/ bacon/ patate hachée)...
Le ventre légèrement retourné mais le coeur vaillant, nous arrivâmes, bravâmes tous les dangers pour garer notre fidèle destrier puis partîmes à l'aventure, le long du Boulevard St Laurent. Nous rencontrâmes en chemin moult ethnies et tribus, des Lusitaniens, des Ibères et d'autres peuplades étranges.
Nous rejoignîmes alors Angelo, notre fidèle comparse romain ....
(pff, ça me fatigue)
Little Italy, c'est vraiment un joli quartier. Et puis les Italiens, ils s'y connaissent en biscotti et autres brutti buoni...
La Flûte Enchantée... L'opéra de Montréal est franchement laid, mais le Singspiel (oui, je frime parce qu'on a eu une explication de l'oeuvre, alors je sais plein de choses)(que j'aurais oubliées dans 3 jours) était divin...
(Quand on a été voir la Traviata (à la Havane), j'ai lu l'histoire. Je l'ai oubliée.
Quand on a vu le Barbier de Séville (à Fort de France), j'ai lu l'histoire. Je l'ai oubliée.
Quand on a vu La Forza Del Destino (à Budapest), j'ai lu l'histoire. Je l'ai oubliée.
Niveau mémoire, je suis un poisson rouge. Niveau opéra, La Forza del Destino, c'est épouvantable)
(Patrice a aussi beaucoup aimé les castors du Biodôme... Et le porc épic, bien sûr. Sauf que depuis cette visite, il s'interroge. Non, non, pas sur la queue plate des castors, non non non... Doudou d'Amour se demande s'il arrive au porc épic de se piquer lui-même)(et ça l'intrigue pas mal...)
vendredi 6 novembre 2009
La chasse à l'orignal
Les canadiens sont des zamis de la nature, c'est bien connu.
Surtout quand on peut lui tirer dessus, d'ailleurs... La période de chasse commence dès septembre, avec des semaines réservées à la chasse à l'arbalète, puis au fusil, puis à la carabine, puis à la kalachnikov, puis au char d'assault, etc. La chasse à l'arbalète, de premier abord et d'après le nom, ça parait noble, loyal, beau presque. Une émouvante communion de l'Homme et de la Nature, l'épopée du Chasseur luttant d'égal à égal avec la Bête Sauvage...
Et en effet...
Le Chasseur, stoïque, passe des heures à guetter sa proie (bien au chaud dans sa cachette full equiped, avec mini-frigo et lecteur DVD), jusqu'au beau matin où ô chance, ô gloire à toi Diane Chasseresse, un chevreuil se promene devant la traque (à l'endroit précis où le Chasseur dépose des pommes et des carottes dès trois mois avant l'ouverture de la chasse)
Le Chasseur, n'écoutant que son courage, reste alors planqué dans sa cabane et colle une flèche en titane à tête chercheuse au beau milieu du front de son copain le chevreuil (ça fait quand même trois mois qu'ils se connaissent)... Pour être sûr de ne pas faire souffrir sa proie inutilement (car il a une âme sensible qui s'élève contre la cruauté inutile), le chasseur a équipé son arbalète d'un viseur laser...
C'est beau le sport, non?
Surtout quand on peut lui tirer dessus, d'ailleurs... La période de chasse commence dès septembre, avec des semaines réservées à la chasse à l'arbalète, puis au fusil, puis à la carabine, puis à la kalachnikov, puis au char d'assault, etc. La chasse à l'arbalète, de premier abord et d'après le nom, ça parait noble, loyal, beau presque. Une émouvante communion de l'Homme et de la Nature, l'épopée du Chasseur luttant d'égal à égal avec la Bête Sauvage...
Et en effet...
Le Chasseur, stoïque, passe des heures à guetter sa proie (bien au chaud dans sa cachette full equiped, avec mini-frigo et lecteur DVD), jusqu'au beau matin où ô chance, ô gloire à toi Diane Chasseresse, un chevreuil se promene devant la traque (à l'endroit précis où le Chasseur dépose des pommes et des carottes dès trois mois avant l'ouverture de la chasse)
Le Chasseur, n'écoutant que son courage, reste alors planqué dans sa cabane et colle une flèche en titane à tête chercheuse au beau milieu du front de son copain le chevreuil (ça fait quand même trois mois qu'ils se connaissent)... Pour être sûr de ne pas faire souffrir sa proie inutilement (car il a une âme sensible qui s'élève contre la cruauté inutile), le chasseur a équipé son arbalète d'un viseur laser...
C'est beau le sport, non?

jeudi 5 novembre 2009
Baby hockey
Patrice s'est fait mettre une sérieuse raclée au baby hockey... Faut dire qu'Alexandre n'a pas été très fair play, il s'est servi de LA MOITIE de ses mains, alors forcément...
mardi 3 novembre 2009
dimanche 1 novembre 2009
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